La Taverne de Luxe...

Je ne sais que dire. Ce sortilège est-il d'une si telle précision que je ne puis le distinguer ? Mes sens aux abois ne perçoivent aucune trace du-dit enchantement. M'expliqueriez-vous ce prodige, cher ami ?

Puissiez-vous m'accompagner à passer le borgnon, si j'puis m'exprimer comme le peuple, à s'abreuver jusqu'à gouter à la plus folle décadence?
Car tel est mon désir, mais il ne se veut qu'à être partager !

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Soit, buvons à nous en tarir la plus amère des sources !
Que le bois de ces chaises ressente une telle pression que l'envie lui en prenne d'être bambou, pour plier plutôt que de se briser sous notre poid.

Voyez comme l'ivresse me fait perdre lucidité. Mais qu'importe, il convient de fêter ces retrouvailles, en ces lieux, avec ces bouteilles !
Ce soir, les poètes ne célèbreront pas l'onde, mais l'éther !

Allons-y gaiement !!!
Le fruit de ce travail viticole ne saurait que se déguster par lippée, mais cette cène festive m'évoque davantage l'agape des bons repas, c'est pourquoi ne remballons pas notre vergogne et renversons l'ordre du monde en chatouillant le goulot de ces touries.
Si bien que la restrictive foule d'âme à nous accompagner pourrait tendre l'humeur vers une morosité pragmatique, rattrapons-nous davantage sur l'alcool pendant que l'un de mes commissionnaires vient à exciter quelques conjoints de se joindre à nous, santé mon cher ami !

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A la bonne vôtre mes seigneurs!
Vous me ravissez de votre invitation à cette petite cérémonie.
Je n'ai aucune obligation à rejoindre Morphée cette nuit.
Quelle plaisir de se livrer à la décadence la plus malsaine.
Sans avoir à se soucier de nos violences quotidiennes.
Festoyons donc, dans l'ivresse et la jouissance tant que nos gosiers le désirent.
Allons à l'encontre de la bienséance tant qu'il nous reste le plaisir.
Mettons de côté nos querelles, nos larmes et nos canons.
Buvons à ces demoiselles, à leur charmes sous leurs jupons.
Qu'importe le breuvage, tant qu'il y a les effets.
Ce soir aucun nuage ne ternira nos excès.
Alors trinquons ensemble, mes frères, mes amis.
Que la nuit nous rassemble allongés par terre, dans le vomi.

Nous terminerons donc cette beuverie l'un dans l'autre...l'alcool ayant déjà profonfément atteint notre compagnon...!

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Que nenni !
Si je m'abstenais, c'était pour mieux déguster !
Comme vous le dites, l'heure est à l'utopie dans le vin. In vino utopias, ainsi que l'affirmaient les Anciens. Ou bien fut-ce les vers d'une antienne, et mes esprits m'auraient alors déjà quitté. Je ne saurais dire.
Des visions de galaxies métahypnotiques m'assaillent, sans que je puisse en déterminer la cause, maintenant suivies d'éclairs fugaces.
Je dois arrêter là tout discours, sous peine de quoi ma réputation de sérieux pourrait en être à jamais ternie...

A boooooooooooâââââââârrrrreee !!!

*Mais qui a laissé l'ivrogne de base rentrer dans cette magnifique taverne ? Vous le saurez au prochain épisode !*

Assister à une telle débauche céant me rend pantois quand à la sécurité, en l'occurence incertaine, qu'assure la défense périphérique de l'endroit.
Il faudrait peut-être penser à fermer la porte...

La classe,je peux même boire ici maintenant
C'est vrai que c'est vide par ici,si mon classieux Iron pouvait me rejoindre j'en serait que trop ravi, puisse mon voeux être exaucé...
En attendant un retour trop inattendu,je vais de ce pas passer derrière le bar attrapper une bouteille tandis qu'il appartient au monde de morphée.
A la bonne votre mes amis